Une partie des dossiers des instituteurs du Pas-de-Calais, pour des dates d'exercice comprises entre 1878 et 1945,
a fait l'objet d'un index patronymique et topographique (Léopold et Louage, 1995).
Léopold J.-Y. & Louage T. (1995) - Index patronymique et topographique
des dossiers d'instituteurs du Pas-de-Calais (dates d'exercice comprises entre 1878 et 1945)
. Archives Départementales du Pas-de-Calais.
On trouve dans cet index douze LECOUTRES pour un seul LECOUSTRE.
Ce rapport 12/1 est particulièrement révélateur si on le compare par exemple au rapport du nombre de
naissances dans le Pas-de-Calais pour les années 1891 à 1915 inclus fourni par
l'INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques), qui
est de 84 LECOUTRES pour 115 LECOUSTRE.
La liste par ordre alphabétique est la suivante, avec les dates de naissance et décès qui ont été ajoutées,
et le numéro du dossier dans les archives départementales.
LECOUTRE
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?
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T 1334/23
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1845‑?
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T 1251/3
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1878‑?
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T 1178/21
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1893‑1957
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T 1507/8
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1887‑1916
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T 1251/4
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1889‑1968
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T 1347/11
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1872‑1932
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T 1251/5
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1865‑1955
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T 1251/6
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1871‑1951
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T 1332/12
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1879‑?
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T 1332/11
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1891‑1984
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T 1355/18
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1839‑1915
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T 1207/9
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*Joséphine Eugénie Virginie dans l'index
**Marie Célina dans l'index
***Jeanne Marie Rose dans l'index
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LECOUSTRE
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1889‑1916
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T 1251/2
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On peut ajouter à cette liste cinq LECOUTRES qui ont exercé comme
institeur public avant 1878:
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1831‑1873
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1815‑1876
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1849‑1881
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1854‑1952
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1800‑1853
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1847‑1877
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et également les épouses de deux des instituteurs qui ont été institutrices avec le patronyme LECOUTRE:
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1888‑1914
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T 1332/13
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épouse de Joachim
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1892‑1978
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Pas dans l'index
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épouse de Georges Louis Maurice
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EN 1833, au début du règne de Louis-Philippe 1er, la loi dite Guizot, du nom du ministre de l'instruction publique
François GUIZOT, énonce que
"toute commune est tenue, soit par elle-même, soit en se réunissant à une ou plusieurs communes voisines,
d'entretenir au moins une école primaire élémentaire" (28 juin 1833, article 9).
Pour en savoir plus:
Gevaert H. (2017). La loi Guizot du 28 juin 1833, une sortie de l'ancien régime scolaire?:
Recherche sur l'organisation pédagogique des classes et les écoles primaires supérieures
jusqu'à l'enseignement secondaire spécial de Victor Duruy.
Thèse de doctorat, Université de Caen Normandie.
Il faudra attendre 1881, avec les lois de Jules FERRY, pour que la gratuité
de l'école soit générale, en faisant un véritable service public.
Ceci ne s'est pas fait sans difficultés, surtout dans les campagnes. Un des premiers obstacles à surmonter est l'absentéisme.
On en trouve une illustration dans l'Annuaire statistique et administratif du Pas-de-Calais en 1847
à propos du canton d'Aubigny-en-Artois:
Une grande partie des locaux consacrés à l'instruction primaire commencent à s'approprier convenablement.
Mais beaucoup d'enfants, par l'incurie de leurs parents, ne fréquentent pas les écoles, ou quand ils
les fréquentent, c'est pour l'hiver seulement. Il faudra une longue persévérance de mesures pour détruire
cette vieille habitude.
Une autre difficulté provient de la faible rémunération des instituteurs qui les contraint à exercer
une activité complémentaire, ce qui n'est pas toujours suffisant comme l'illustre également
la référence précédente:
La plupart des instituteurs sont en même temps secrétaires de maires et clercs-laïques.
Il serait à désirer qu'à ce dernier titre, ils cessassent de faire la quête du pain.
Cette démarche qui est renouvelée hebdomadairement est réellement contraire à la dignité
de l'instituteur. Les communes doivent le sentir. La rémunération pourrait être consentie
de gré à gré, entre la commune et le clerc, soit en argent ou en blé et payée en une seule fois
après la moisson.
Annuaire statistique et administratif du Pas-de-Calais (1847),
Précis statistique sur le canton d'Aubigny-en-Artois. Arras: Brissy, page 18
Est-il étonnant dans ces conditions que ceux qui étudient dans les écoles normales
rechignent ensuite à exercer le métier d'instituteur de village auquel les destine
en principe leur formation?
Ainsi, toujours dans l'Annuaire statistique et administratif du Pas-de-Calais en 1847:
A propos du vote d'un crédit en faveur de l'école normale de Douai,
le rapporteur de la commission examinant sous son
point de vue moral l'institution des écoles normales, a cru devoir signaler
à côté d'avantages réels, des inconvénients graves qui feraient regretter
le bénéfice de ces établissements.
"Ainsi, dit-il, les jeunes gens qui y ont reçu l'instruction, et qui pour
la plupart, n'avaient avant d'y entrer, connu d'autre merveille que le
clocher de leur village, se considèrent en sortant comme des hommes
d'un haut savoir, d'une haute importance. Le toit paternel devient à
leurs yeux indigne de couvrir tant d'ambition: la modeste école d'un
village est bien au-dessous de leur mérite et la campagne est un trop
petit théâtre, pour y confiner leurs vastes connaissances. Nous les voyons,
en effet, presque tous accourir dans les villes, pour se mettre à
la recherche des places de toute espèce. Ou, s'ils restent dans leurs
communes, ils y remplissent leurs fonctions avec une sorte de dédain
et souvent ils n'ont plus cette innocence, cette pureté de mœurs qui
sont de si précieuses garanties pour les familles, qui doivent leur confier
leurs enfants. Je me hâte, toutefois, de déclarer qu'il est loin de ma pensée
d'attribuer les quelques défauts que je viens de signaler, à l'institution même
où ils ont été renfermés; je sais, au contraire, et je lui rends cette haute justice,
que les plus minutieuses précautions sont employées pour les en préserver;
que les moindres sorties de l'école leur sont même refusées, pour éviter qu'ils
ne soient jamais le moins du monde en contact avec la ville.
Mais, Messieurs, les inconvénients que j'ai signalés n'ont pourtant que trop souvent
leur réalité.
Notre département en a éprouvé lui-même les fâcheux effets; un très grand nombre
d'instituteurs instruits à ses frais avaient renoncé à leur profession ou étaient allés
l'exercer ailleurs. Espérons que les mesures sévères auxquelles ils ont été ou seront soumis,
préviendront le retour d'un pareil abus."
Annuaire statistique et administratif du Pas-de-Calais (1847). Arras: Brissy, pages 175-176
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Nous avons donc un nombre relativement important de LECOUTRES du Pas-de-Calais instituteurs.
De surcroit ces instituteurs sont tous des descendants de *Pierre LE COUSTRE,
et même de son arrière-arrière-petit-fils Philippe LECOUTRE (1677-1736), qui est mon ancêtre
de la 8ème génération.
Il est remarquable, compte tenu de ce qui a été dit plus haut, qu'ils ont tous débuté comme instituteurs
de village.
En cliquant sur le nom on accède à la fiche détaillée correspondante.
D'autres sources sont actuellement en cours de dépouillement et devraient permettre de compléter les informations
données.
Conformément à la règle générale, pour éviter les risques de confusion, j'identifie les individus
par les prénoms qui figurent dans leur acte de naissance, lequel diffère souvent de leur prénom d'usage
tel qu'il apparaît dans les actes ultérieurs et/ou dans leur signature.
On notera que Marie Joséphine Mathilde est incluse sous réserve, aucune source
officielle n'ayant été trouvée à ce jour.
LECOUTRE
============================================= Philippe =====================================================
1677-1736
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======================= Philippe Laurent ========================
1717-après 1773
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============== Jean Claude ===============
1719-1781
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Jean François Pasqual
1760-1822
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Jean Grégoire
1764-1840
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Jean François Marie
1758-1837
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Jean Claude François
1749-1816
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Louis Grégoire
1793-1857
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Jean Barnabé Grégoire
1804-1877
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Jean Claude Marie
1791-1873
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Jean Marie Philibert
1840-1909
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Hubert Joseph
1823-1909
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Louis Hubert
1859-1935
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Félix Louis Nicolas
1864-1920
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*Fille de Théophile Emmanuel
**Fils de Antoine Joseph Alexandre
Marié avec
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***Marié avec
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LECOUSTRE
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Etre né dans une famille d'instituteurs
C'est le cas de mon père, André Alphonse Jean-Marie LECOUTRE (1924-1982).
Ses parents Georges Louis Maurice et Virginie Eugénie CUVELLIER sont instituteurs, comme ses deux grands-pères.
Du côté paternel, il a une tante institutrice, et du côté maternel, il a deux oncles et
une tante institeurs.
Certaines réunions de famille ont du avoir des allures de congrès d'instituteurs.
Difficile de s'en échapper
Dès son plus jeune âge mon père est allé à l'école, sa mère le prenant dans sa classe.
Il aimait à dire "le métier d'enseignant est le dernier des métiers."
Il n'y a pourtant pas échappé puisqu'il a été professeur de lettres classiques,
avant de pouvoir entrer dans l'administration comme principal de C.E.S. puis ensuite
proviseur de lycée.
On ne sétonnera pas que mon père ait souvent fustigé ce qu'il appelait "l'esprit primaire",
une forme d'enseignement qu'il retrouvait chez certains de ses collègues du secondaire.
Il n'a jamais puni un élève et préférait les cancres sympathiques (comme AUDEOUD, je crois
qu'il se prénommait Michel) aux bons élèves prétentieux (comme D.C.).
Il ne m'expliquait pas les choses, mais me donnait les éléments éveillant ma curiosité
et me permettant de trouver moi même l'explication.
Il m'a transmis cette aversion pour l'enseignement, que ce soit celui reçu ou celui donné.
J'ai cependant moi-même commencé ma carrière professionnelle comme chargé de cours
à l'Université avant de pouvoir me consacrer au métier de chercheur.
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LECOUTRE Pierre François Joseph
14 avril 1800 - 62165 Bournonville • 14 juin 1853 - 62022 Alincthun
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Pierre François Joseph LECOUTRE • Prénom d'usage Joseph
1800 Il naît le 14 avril 1800 (22 germinal an VII) à 62165 Bournonville.
Il est le fils de Jean François Pasqual (1760-1822), journalier dans cette commune à sa naissance et
de Marie Louise Rosalie CREUSE (1759-1837).
1831 Il épouse le 11 février 1831 à 62022 Alincthun Marie Thérèse Eugénie DUHAMEL (1813-1886).
Trois de ses neuf enfants seront instituteurs: François Joachim Joseph,
l'aîné, Théophile Emmanuel et Antoine Joseph Alexandre.
1831-1852 Instituteur à Alincthun dans l'acte de mariage, puis dans les actes de naissances de ses neuf enfants (de 1831 à 1852).
Années 1830 Dans les années 1830 il a pour élève à Alincthun le futur abbé Daniel HAIGNERÉ
(Jacques Marie Daniel AGNÉRÉ dans son acte de naissance).
1853 Il décède à 54 ans le 14 juin 1853 à Alincthun; dans l'acte de décès il est instituteur primaire à Alincthun.
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14 avril 1800 AD Pas-de-Calais
5 MIR 165/2 Bournonville pages 671-672
14 juin 1853 AD Pas-de-Calais
5 MIR 022/1 Alincthun page 1540
11 février 1831 AD Pas-de-Calais
5 MIR 022/1 Alincthun
pages 1265- 1266
DUHAMEL Marie Thérèse Eugénie (15 octobre 1813 62429 Henneveux - 18 juillet 1886 62022 Alincthun)
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Descendance de *Pierre LE COUSTRE
Pierre • BOULOGNE Jeanne
l
Jean • FLAHAUT Nicole
l
Jean dit LA FONTAINE • CAUDEVELLE Marie
l
Jean • VASSEUR Isabelle
l
Philippe • POTTERIE Jeanne
l
Philippe Laurent • PRUVOST Marie Françoise
l
Jean François Pasqual • CREUSE Marie Louise Rosalie
l
Pierre François Joseph
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Signature de Pierre François Joseph 1831
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Daniel HAIGNERÉ naît le 18 décembre 1824 à 62104 Bellebrune
au Hameau-du-Bucq. Dans l'acte de naissance, il est déclaré comme Jacques Marie Daniel AGNÉRÉ,
fils d'un cordonnier Pierre Marie Daniel et de Marie Françoise PRUVOST .
Il fait rectifier ultérieurement son patronyme en HAIGNERÉ par le jugement du tribunal civil de Boulogne-sur-Mer du 7 mai 1863.
Par le même jugement, le nom de sa mère est remplacé par SERGENT.
Il est ordonné prêtre du diocèse d'Arras en 1853 et devient chanoine honoraire en 1889.
Il est Archiviste de Boulogne-sur-Mer et curé de 62566 Menneville de 1872 à 1890, puis de 62880 Le Wast.
C'est un grand érudit ecclésiastique, avec une forte personnalité.
Il est historien spécialiste du Pas-de-Calais,
président de la commission départementale des monuments historiques de ce département.
Au début des années 1860, avec l'aide du
sous-préfet Boyer de Sainte Suzanne, il fonde la Société Académique de Boulogne.
Il meurt le 13 décembre 1893 au Wast.
Hilaire Y.-M. (1985) - Daniel Haigneré et les prêtres érudits du Boulonnais et de l'Artois
entre 1850 et 1890. Revue d'histoire de l'Église de France, 71, 186, pages 65-71.
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Daniel HAIGNERÉ et les LECOUTRES
Un cordonnier et un tisserand
Il est plausible que le père de Daniel Haigneré, cordonnier à Bellebrune, ait pu connaître François Marie LECOUTRE
(1792-1861), qui figure comme tisserand à Bellebrune dans le recensement de 1831 et qui est un cousin issu de germains de
Pierre François Joseph LECOUTRE, dont il est question ci-après.
Daniel Haigneré élève de Pierre-François-Joseph LECOUTRE
"A l'école d'Alincthun, où il fut envoyé, le jeune Daniel [Haigneré] ne tarda pas à devenir le meilleur élève de
Pierre-François-Joseph Lecoutre, bon et respectable instituteur, tout dévoué à
ses modestes fonctions. A cette époque, dans les écoles rurales on n'avait
guère de livres: le Catéchisme, l'Histoire sainte, la Civilité puérile et
honnête, les Devoirs du chrétien formaient tout le bagage de l'écolier; sous
la dictée du maître, on écrivait soi-même la Grammaire, l'Arithmétique et la
Géographie. Malgré ces moyens primitifs, les rapides progrès du jeune élève
faisaient l'étonnement du digne instituteur" (Lefebvre, 1895, page 8).
Lefebvre, F.-A. [Le chanoine] (1895) -
Notice sur les travaux historiques et archéologiques de M. le Chanoine Haigneré,
Secrétaire perpétuel de la Société Académique de Boulogne-sur-Mer.
Mémoires de la Société académique de l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer, Tome 17, pages 5-49.
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En 1882 Daniel Haigneré mentionnait les travaux de l'abbé Paul Lecoutre
"L'église de Wirwignes, sous le vocable de S. Quentin, était un édifice du XVe
ou du XVIe siècle, qui vient d'être entièrement restauré et considérablement
agrandi par les soins de M. l'abbé Paul Lecoutre, natif de Wierre-Effroy, curé
actuel. C'est à lui et à son œuvre qu'un homme de foi et de cœur, feu M.
Adolphe Gérard, faisait allusion en 1873, lorsqu'il signalait à la
reconnaissance de ses contemporains le zèle de ces simples
desservants qui consacrent à la régénération de leurs églises
un dévouement sans bornes, un savoir qu'ils sont seuls à ne pas reconnaître, un
désintéressement pour lequel la langue ne fournit pas assez d'éloges, car,
disait-il, ils y absorbent leur patrimoine (1)."
(1) Chemin de fer de Saint-Omer - Bénédiction de la gare de Lottinghen, le dimanche 14 août 1873. Boulogne-sur-Mer: Imprimerie Camille Le Roy, pages 6-7.
Haigneré D. (1882) - Dictionnaire historique et archéologique du Pas-de-Calais, Arrondissement de Boulogne, Tome II,
publié par la commission départementale des monuments historiques. Arras: Sueur-Charruey, pages 434-435.
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LECOUTRE François Joachim Joseph
26 juillet 1831 - 62022 Alincthun • 20 août 1873 - 62160 Boulogne-sur-Mer
LECOUTRE Théophile Emmanuel
5 mars 1839 - 62022 Alincthun • 23 février 1915 - 62193 Calais
LECOUTRE Antoine Joseph Alexandre
17 mars 1845 - 62022 Alincthun • ≥1912 - ?
LECOUTRE Samson Eugène
21 novembre 1847 - 62022 Alincthun • 1 août 1877 - 62022 Alincthun
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François Joachim Joseph, Théophile Emmanuel, Antoine Joseph Alexandre et Samson Eugène sont quatre frères,
fils de Pierre François Joseph LECOUTRE (1800-1853), instituteur à 62022 Alincthun,
et de Marie Thérèse Eugénie DUHAMEL (1813-1886).
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Descendance de *Pierre LE COUSTRE
Pierre • BOULOGNE Jeanne
l
Jean • FLAHAUT Nicole
l
Jean dit LA FONTAINE • CAUDEVELLE Marie
l
Jean • VASSEUR Isabelle
l
Philippe • POTTERIE Jeanne
l
Philippe Laurent • PRUVOST Marie Françoise
l
Jean François Pasqual • CREUSE Marie Louise Rosalie
l
Pierre François Joseph • DUHAMEL Marie Thérèse Eugénie
l
François Joachim Joseph Théophile Emmanuel Antoine Joseph Alexandre Samson Eugène
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Signature de François Joachim Joseph 1856
Signature de Théophile Emmanuel 1873
Signature de Antoine Joseph Alexandre 1887
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François Joachim Joseph LECOUTRE • Prénom d'usage Joachim
1831 Il naît le 26 juillet 1831 à 62022 Alincthun.
1850 Il obtient le brevet élémentaire à 62765 Saint-Omer; il n'y a que 9 reçus.
Mémorial instituteurs, institutrices, maires, adjoints, conseillers, etc. Bulletin législatif (1850).
N°11, 10 juin 1854, page 164
1856 Il est instituteur à Alincthun le 30 janvier, selon l'acte du mariage de Pierre Jean Baptiste FASQUELLE,
lui même instituteur, et Marie Louise Sophie ROCHOY, où il est témoin.
Dans l'acte, il est prénommé Joachim.
1860 Il épouse le 29 septembre 1860 Louise Hiacinthe Elise BETENCOURT (1820-≥1886)
1866-1872 Il est instituteur à Outreau.
Dans le recensement de 1866, il est prénommé Joachim et habite au 2 rue d'Equihen avec son épouse Elise
(Louise Hiacinthe Elise) BETENCOURT et le frère cadet de celle-ci Henri, médecin.
En 1872 ils habitent au n°1.
Dans les recensements de 1851, 1856 et 1861, son beau-père Joseph Auguste BETENCOURT, "propriétaire", ancien pharmacien
à Boulogne-sur-Mer (acte de naissance de sa fille Louise Hiacinthe Elise*),
habite au 1 rue d'Equihen avec Elise et Henri (21 ans et élève en médecine en 1851) en 1851 et 1856,
avec son fils Auguste, 45 ans, en 1861.
*Sur la même page des archives en ligne on trouve Jean Pierre PAPIN!
Celui-ci, né le 22 juin 1820, est le frère de Jean Baptiste PAPIN, aïeul du célèbre footballeur
boulonnais Jean-Pierre PAPIN.
1873 Il décède le 20 août 1873 à 62160 à Boulogne-sur-mer, à l'âge de 42 ans seulement.
Il est instituteur, demeurant à Outreau dans son acte de décès.
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26 juillet 1831 AD Pas-de-Calais
5 MIR 022/1 Alincthun page 1228
20 août 1873 AD Pas-de-Calais
5 MIR 160/54 Boulogne-sur-mer page 587
29 septembre 1860 AD Pas-de-Calais
5 MIR 643/4 Outreau page 588
BETENCOURT Louise Hiacinthe Elise (4 juin 1820 62160 Boulogne-sur-Mer - ≥1886)
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Théophile Emmanuel LECOUTRE • Prénom d'usage Emmanuel
1839 Il naît le le 5 mars 1839 à 62022 Alincthun.
1871 Il épouse Marie FOURCROY (1847-1912) le 19 avril 1871 à 62281 Echinghen.
Leur fille Elise Marie Clémence sera institutrice.
En 1871 il est instituteur à Echinghen selon son acte de mariage (confirmé dans l'acte de naissance de son fils
Théophile Emmanuel Aimé).
1873 instituteur communal à Coulogne dans l'acte de naissance de son fils Joachim Auguste Emile.
La même année, témoin dans un acte de naissance à Coulogne, il est nommé " Emmanuel Lecoutre", et
c'est ce prénom Emmanuel qu'il utilise dans sa signature.
1888 instituteur public à Calais - Médaille d'argent de l'éducation nationale.
L'éducation nationale: Journal général de l'éducation primaire (1888). N° 31, 29 juillet 1888, page 484
Le journal de l'enseignement primaire (1888). N° 31, 4 août 1888, page 3071.
1901 Ancien directeur d'école à Calais, inspecteur de l'assistance cantonale - Officier de l'instruction publique.
Journal officiel de la République française (1901). A33, N87, 29 mars 1901, page 207
1901 Officier d'académie.
Calais: Dictionnaire des adresses et annuaires du port (1901). Calais: Typographie et lithographie des orphelins, page 162
1904 Membre de la délégation cantonale de Calais Sud-Est
Calais: Dictionnaire des adresses et annuaires du port (1904). Calais: Typographie et lithographie des orphelins, page 93
1915 Il décède le 23 février 1915 à Calais.
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5 mars 1839 AD Pas-de-Calais
5 MIR 022/1 Alincthun page 1337
23 février 1915AD Pas-de-Calais
3 E 412 (tables décennales) Calais page 667
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LES CHAUSSURES LECOUTRE
1900 Le dictionnaire des adresses et annuaires du port de Calais de 1900 donne au 72 Place d'Armes
Lecoutre-Fourcroy, "md chaussu", ainsi que Vercucque-Serret, "md chaussures",
et la Société des Amis des Arts (page 3 de la liste des adresses).
A noter que l'année précédente on trouve les mêmes, mais il est écrit Lecoutre François, ce qui est
sans nul doute une erreur typographique, sans mention d'activité.
1901 En 1901, il est confirmé que Lecoutre Théophile, instituteur en retraite, habite 72 Place d'Armes (page 162)
et on retrouve à la même adresse dans les marchands de chaussures Lecoutre-Fourcroy,
et Vercucque-Serret (page 455).
1902 En 1902 il n'y a plus à cette adresse Vercucque-Serret (page 3 de la liste des adresses), et seuls Lecoutre-Fourcroy sont dans la liste des
marchands de chaussures (page 192)
Cela peut paraître étonnant, mais à sa retraite Théophile Emmanuel LECOUTRE devient donc marchand de chausssures,
ce que montrent les encarts publicitaires à l'enseigne "A LA BOTTE d'OR, LECOUTRE successeur" parus
dans les annonces commerciales en 1902 (page 32) et 1905 (page 75).
Calais: Dictionnaire des adresses et annuaires du port. Calais: Typographie et lithographie des orphelins
1906 Ceci est confirmé dans le recensement de 1906, où le couple habite 72 Place d'Armes avec deux de leurs enfants,
Aimé (Théophile Emmanuel Aimé) et Elise (Elise Marie Clémence).
1911 Dans le recensement de 1911 le couple habite toujours 72 Place d'Armes, seulement avec Elise, mais Théophile Emmanuel n'est plus marchand de chaussures.
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Antoine Joseph Alexandre LECOUTRE • Prénom d'usage Alexandre
1845 Il naît le 17 mars 1845 à 62022 Alincthun.
1876 Il épouse le 23 février 1876 à 62688 Rang-du-Fliers Adélaïde Geneviève DARAGON (1854-1899).
Leur fils Joachim (1887-1916) est également instituteur et marié à
Laure Céline Eva HEUMEZ (1888-1914), elle-même institutrice.
1877 Instituteur public à Rang-du-Fliers dans l'acte de naissance de sa fille Joachime.
1887 Domicilié à Hucqueliers, école communale des garçons, dans l'acte de naissance de son fils
Joachim.
1890 Instituteur à Hucqueliers, médaille de bronze de l'instruction publique.
Le Grand Écho du Nord de la France (1890), 5 octobre 1890, page 2
1897 Instituteur à Hucqueliers, médaille d'argent de l'instruction publique.
Le Grand Écho du Nord de la France (1897), 5 novembre 1897, page 3
1901 Instituteur à Hucqueliers, officier d'accadémie
Le Grand Écho du Nord de la France (1901), 26 novembre 1901, page 2
1901 Il est nommé greffier de la justice de paix de Le Parcq, en remplacement de M. Proyart, démissionnaire.
Journal officiel de la République française (1901). N344, 19 décembre 1901, page 7834
1904 Instituteur honoraire et officier d'Académie domicilié à 62773 Samer dans l'acte de naissance d'Edmond Désiré Lucien BRÉQUEVILLE,
fille de sa petite cousine Françoise Mathilde LECOUTRE, où il est témoin.
1906 et 1911 Secrétaire de mairie de Samer où, dans le recensement, il est domicilié rue du Breuil,
en 1906 au 1 et en 1911 au 14 avec sa fille Joachime (Joachime Adélaïde), divorcée, et la fille de celle-ci
Hélène DUBOIS.
1912 Domicilié à Samer dans l'acte de mariage de son fils Joachim.
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17 mars 1845 AD Pas-de-Calais
5 MIR 022/1 Alincthun page 1445
≥1912
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Samson Eugène LECOUTRE
1847 Il naît le 21 novembre 1847 à 62022 Alincthun.
1867? Instituteur adjoint résidant à 59580 Steenvoorde dans sa fiche militaire.
1876 Il épouse le 10 juillet 1876 à 59183 Dunkerque
Hélène Rosalie ACQUART (1857-1940). Il est commis négociant dans l'acte de mariage.
1877 Il décède le 1er août 1877 à Alincthun, à peine plus d'un mois après la naissance de sa fille
Marguerite Berthe le 27 juin 1877.
Il est commis négociant dans l'acte de naissance de sa fille et dans son acte de décès.
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21 novembre 1847 AD Pas-de-Calais
5 MIR 022/1 Alincthun page 1454
1er août 1877 AD Pas-de-Calais
5 MIR 022/2 Alincthun page 524
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Recensement militaire
LECOUTRE Samson Eugène
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Cheveux
- sourcils chatain - yeux gris
nez fort - bouche moyenne
menton rond - visage ovale
Taille 1 61
Domicilé à Steenvoorde
Instituteur adjoint
Libéré par son numéro de tirage
Dispensé voué à l'instruction
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LECOUTRE Elise Marie Clémence
4 février 1878 - 62244 Coulogne • ≥ 1912
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Descendance de *Pierre LE COUSTRE: Voir son père Théophile Emmanuel
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Elise Marie Clémence LECOUTRE • Prénom d'usage Elise
1878 Elle naît le 4 février 1878 à 62244 Coulogne.
1906-1911 Dans le recensement de Calais (voir Théophile Emmanuel
LECOUTRE), la rubrique profession indique pour elle "néant" en 1906 et "employé" en 1911.
Son nom figure néanmoins dans la liste des instituteurs du Pas-de-Calais citée en introduction.
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Je ne dispose à ce jour d'aucune autre information sur ce sujet et il n'y a donc pas de certitude qu'il s'agisse bien d'elle.
Mais il faudrait une coïncidence étonnante pour qu'il y eût à cette époque une autre Elise Marie Clémence LECOUTRE
dans le Pas-de-Calais, qui aurait en outre échappé aux généalogistes.
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4 février 1878 AD Pas-de-Calais
5 MIR 244/2 Coulogne page 884
≥1912
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LECOUTRE Joachim
21 janvier 1887 - 62463 Hucqueliers • 22 février 1916 - 55239 Haumont-près-Samogneux
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HEUMEZ Laure Céline Eva épouse LECOUTRE
12 janvier 1888 - 62264 Dannes • 26 juin 1914 - 62264 Dannes
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Descendance de *Pierre LE COUSTRE
Pierre • BOULOGNE Jeanne
l
Jean • FLAHAUT Nicole
l
Jean dit LA FONTAINE • CAUDEVELLE Marie
l
Jean • VASSEUR Isabelle
l
Philippe • POTTERIE Jeanne
l
Philippe Laurent • PRUVOST Marie Françoise
l
Jean François Pasqual • CREUSE Marie Louise Rosalie
l
Pierre François Joseph • DUHAMEL Marie Thérèse Eugénie
l
Antoine Joseph Alexandre • DARAGON Adélaïde Geneviève
l
Joachim • Laure Céline Eva HEUMEZ
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Joachim LECOUTRE
1887 Il naît le 21 janvier 1887 à 62463 Hucqueliers.
1902 Ancien élève de l'École Normale de 62041 Arras, promotion 1902.
1910 Stagiaire en congé, mutation à Saint-Etienne-Audisques
(depuis 1937 62746 Saint-Etienne-au-Mont)
Le Grand Écho du Nord de la France (1910), 06 septembre 1910, page 3.
19?? Instituteur public domicilié à 62773 Samer sur sa fiche militaire
1912
Il épouse 13 août 1912 à 62264 Dannes Laure Céline Éva HEUMEZ (1888-1914), également institutrice.
Il est instituteur domicilié à 62746 Saint-Etienne sur son acte de mariage.
1916 Il décède le 22 février 1916 à 55239 Haumont-près-Samogneux (Meuse), "mort pour la France"
à l'âge de 28 ans.
Instituteur public domicilié à 62746 Saint-Etienne-au-Mont dans l'acte de décès.
Son épouse Laure Céline Éva HEUMEZ était décédé le 26 juin 1914.
Il avait été mobilisé le 1er août de cette même année, selon le décret de mobilisation générale.
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21 janvier 1887 AD Pas-de-Calais
5 MIR 463/3 Hucqueliers page 1024
22 février 1916 AD Pas-de-Calais
3 E 746/21 Saint-Étienne-au-Mont page 120
(le 23 mai 1918, reconnu mort la France).
13 août 1912 AD Pas-de-Calais
3 E 264/11 Dannes page 9
HEUMEZ Laure Céline Éva (12 janvier 1888 62264 Dannes - 25 novembre 1914 62264 Dannes)
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Mort pour la France
AD Pas-de-Calais
Matricule 1519 Saint Omer page 23
Cheveux et sourcils châtains - yeux gris -front bombé
nez et bouche moyens - menton rond - visage ovale
Taille 1 m. 65
1908 Soldat de deuxième classe incorporé le 6 octobre 1908 au 147e Régiment d'Infanterie
1912 Période d'exercice au 8e Régiment d'Infanterie du 30 août au 21 septembre 1912.
1914 Rappelé à l'activité, arrivé au corps le 3 août 1914.
1916 Soldat de 1ère classe au 362ème Régiment d'Infanterie.
Disparu le 22 février 1916 à Hautmont (Meuse), présumé prisonnier.
Décès fixé au 22 février 1916 par jugement du Tribunal de Boulogne
du 22 mars 1918. Déclaré mort pour la France.
Inhumé à 62688 Rang-du-Fliers
Figure sur les monuments aux morts de 62264 Dannes (ci-contre) et de 62746
Saint‑Étienne‑au‑Mont
Figure sur le monument commémoratif des instituteurs du Pas-de-Calais à 62041 Arras
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Après un premier bombardement le 7 février 1915 qui endommage une partie de son église,
le village d'Haumont-près-Samogneux subit un an plus tard un bombardement beaucoup plus important
le 20 février 1916, au tout début de la grande offensive allemande sur Verdun.
Le 22 février 1916, la vaillante défense du village par le 362ème régiment
d'infanterie — auquel appartient Joachim LECOUTRE —
oblige les troupes d'assaut allemandes à se replier. Mais peu après une pluie de fer et de feu
lancée par la puissante artillerie allemande
s'abat sur le village qui s'effondre littéralement, ensevelissant notamment 80 valeureux
poilus sous ses pierres et gravats.
En 1919 Haumont-près-Samogneux est décrété "village détruit" avec
huit autres villages du département de la Meuse.
Le 15 mars 1921 il est cité à l'ordre de l'armée pour marquer la reconnaissance de la Nation française
pour le sacrifice suprême de la commune.
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Laure Céline Eva HEUMEZ
1888 Elle naît le 12 janvier 1888 à 62264 Dannes.
1912 Elle épouse 13 août 1912 à 62264 Dannes Joachim LECOUTRE (1887-1916),
instituteur.
Selon leur acte de mariage, elle est la fille de Laurent Léon Joseph HEUMEZ, charron,
et de Marie Désirée Fortunée ROLLAND, ménagère.
Elle est institutrice domiciliée de droit à 62746 Saint-Etienne et de fait à Dannes.
Sa sœur Julienne HEUMEZ, épouse Hénissart, témoin, est également institutrice.
1914 Elle décède le 26 juin 1914 à 62264 Dannes, au domicile de ses parents, âgée de 26 ans.
Son acte de décès indique institutrice sans mention du lieu.
Son époux Joachim LECOUTRE sera mobilisé le 1er août de cette même année, selon le décret de mobilisation générale.
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12 janvier 1888 AD Pas-de-Calais
5 MIR 264/3 Dannes page 327
26 juin 1914 AD Pas-de-Calais
3 E 264/15 Dannes page 20
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LECOUTRE Jean Marie
2 décembre 1815 - 62530 Lottinghen • 17 mars 1876 - 62530 Lottinghen
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Jean Marie LECOUTRE
1815 Il naît le le 2 décembre 1815 à 62530 Lottinghen.
Il est le fils de Louis Grégoire LECOUTRE (1793-1857), ménager dans l'acte de naissance, et
Marie Constance Sophie BOJOIE (1794-1875). Dans l'acte de naissance il est nommé LE COUSTRE, mais la signature
de son père est "Gregoire Le coutre".
1844 Il épouse le 23 juillet 1844 à 62530 Lottinghen Marine MERLIN (1827-1866).
Il est instituteur à Lottinghen dans son acte de mariage.
1851 Dans le recensement, il est instituteur à Lottinghen,
où il habite 1 Place publique, avec son épouse, Marine MERLIN (1827-1866) et deux de ses enfants, Herma
Marie (Mélanie Herma dans son acte de naissance), 4 ans, et Désiré
(Jean Marie Désiré dans son acte de naissance), 2 ans, futur instituteur.
Ils auront par la suite 5 autres enfants.
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2 décembre 1815 AD Pas-de-Calais
5 MIR 530/2 Lottinghen page 859
17 mars 1876 AD Pas-de-Calais
5 MIR 530/3 Lottinghen page 409
Jacques Marie Clovis (27 mai 1845 - 11 septembre 1845)
AD Pas-de-Calais
5 MIR 530/2 Lottinghen page 988
Marie Mélanie Herma (7 janvier 1847 - 1927)
AD Pas-de-Calais
5 MIR 530/2 Lottinghen page 994
Jean Marie Désiré (19 mars 1849 - 14 juillet 1881)
AD Pas-de-Calais
5 MIR 530/2 Lottinghen
pages 1004-1005
Marie Telchide Frumence (7 août 1851 - 20 janvier 1866)
AD Pas-de-Calais
5 MIR 530/2 Lottinghen page 1016
Jean Marie Etienne (22 avril 1854 - 11 janvier 1952)
AD Pas-de-Calais
5 MIR 530/2 Lottinghen page 1027
Marie Célina Justine (8 janvier 1857 - 23 novembre 1867)
AD Pas-de-Calais
5 MIR 530/2 Lottinghen page 1038
Justine Clarisse Phédora (9 août 1859 - 1952)
AD Pas-de-Calais
5 MIR 530/2 Lottinghen page 1045
Jules Désiré (10 septembre 1863 - 1 décembre 1900)
AD Pas-de-Calais
5 MIR 530/2 Lottinghen
pages 1058-1059
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Descendance de *Pierre LE COUSTRE
Pierre • BOULOGNE Jeanne
l
Jean • FLAHAUT Nicole
l
Jean dit LA FONTAINE • CAUDEVELLE Marie
l
Jean • VASSEUR Isabelle
l
Philippe • POTTERIE Jeanne
l
Philippe Laurent • PRUVOST Marie Françoise
l
Jean Grégoire • COURQUIN Marie Jeanne
l
Louis Grégoire • BOJOIE Marie Constance Sophie
l
Jean Marie
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Signature de Jean Marie 1844
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LECOUTRE Jean Marie Désiré • Prénom d'usage Désiré
19 mars 1849 - 62530 Lottinghen • 14 juillet 1881 - 62268 Desvres
LECOUTRE Jean Marie Etienne
22 avril 1854 - 62530 Lottinghen • 11 janvier 1952 - 62604 Neufchâtel-Hardelot
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Jean Marie Désiré et Jean Marie Etienne LECOUTRE sont les fils de
Jean Marie LECOUTRE (1815-1976), instituteur, et Marine MERLIN (1827-1866).
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Jean Marie Désiré
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Descendance de *Pierre LE COUSTRE
Pierre • BOULOGNE Jeanne
l
Jean • FLAHAUT Nicole
l
Jean dit LA FONTAINE • CAUDEVELLE Marie
l
Jean • VASSEUR Isabelle
l
Philippe • POTTERIE Jeanne
l
Philippe Laurent • PRUVOST Marie Françoise
l
Jean Grégoire • COURQUIN Marie Jeanne
l
Louis Grégoire • BOJOIE Marie Constance Sophie
l
Jean Marie • MERLIN Marine
l
Jean Marie Désiré
Jean Marie Etienne
Signature de Jean Marie Désiré 1871
Signature de Jean Marie Etienne 1879
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LES LECOUTRES À DESVRES: UNE INSTITUTION
Après un début de carrière comme instituteur public, au moins jusqu'en 1874,
Jean Marie Désiré LECOUTRE crée donc ensuite à Desvres, rue du Louvre, une pension
- ou institution - privée qui accueille des pensionnaires (des garçons bien entendu).
Celle-ci dont l'existence est attestée en 1876
a une certaine importance à son décès en 1881, puisqu'on y trouve trois professeurs.
Son frère Jean Marie Etienne, qui a lui aissi débuté comme instituteur public, avec un
contrat décennal, lui succède comme chef de l'institution.
A noter que le bâtiment doit être très grand puisqu'y logent toute la famille et le personnel,
avec l'accueil des pensionnaires. L'institution se développe encore avec 5 professeurs et une employée en 1886.
En 1891 l'institution, qui a été reprise par la famille LEBLOND (avec Marie LEBLOND comme chef d'institution)
est toujours importante.
Il n'y a pas de données pour les 20 années suivantes, mais en 1911 et encore après la guerre en 1926
la tradition d'enseignement privée est maintenue, même si elle n'est plus aussi importante.
On trouve dans les recensements de Desvres des informations sur l'institution LECOUTRE à Desvres.
1876
Au 30 rue du Louvre on trouve Désiré (Jean Marie Désiré) LECOUTRE, chef de pension, sa femme et leurs
quatre enfants, ainsi qu'un sous maître et deux femmes domestiques.
1881
Au 5 rue du Louvre on trouve Jean Marie (Jean Marie Etienne) LECOUTRE, chef d'institution, le frère de
Jean Marie Désiré qui est décédé le 14 juillet de cette année là.
Il habite avec sa femme Marie (Zélie Marie) DUVAL et leurs deux enfants, avec la veuve de son frère
Zélie (Marie Fidéline Zélie) DUVAL qui est la sœur de sa femme, et cinq de ses enfants, ainsi que
trois professeurs et deux femmes domestiques.
1886
Au 17 rue du Louvre on trouve Jean Marie (Jean Marie Etienne) LECOUTRE, instituteur libre,
avec la même famille. Il y a maintenant cinq professeurs, une domestique et un employé.
1891
Au 24 rue du Louvre, l'établissement a été repris par la famille LEBLOND. Marie LEBLOND est chef d'institution,
Eugénie et LEBLOND sont deux des quatre institutrices.
1911
Au 18 rue du Louvre on trouve Victoire FAUQUEMBERGUES institutrice privée avec deux employées.
1926
Au 20 rue du Louvre on trouve Blanche FAUQUEMBERGUES institutrice avec une pensionnaire institutrice.
Il n'y a pas d'autre recensement à Desvres disponible sur Internet
La rue de Louvre à Desvres - Au Moyen-Âge (vers 1465), c'était la rue Châtelain.
La chaussée permettait de relier la rue de l'Église à la place Léon-Blum. Elle deviendra la rue des
Masures en raison de sa vétusté. L'appellation rue du Louvre remonterait à
cette époque. Un plaisantin tournait ainsi en dérision ce lieu, le comparant
avec la splendeur du musée du Louvre. L'état de la rue s'est amélioré mais le
nom est resté. Napoléon III l'emprunta en 1854 au retour de manœuvres dans la
plaine de Senlecques.
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Jean Marie Désiré LECOUTRE • Prénom d'usage Désiré
1849 Il nait le 19 mars 1849 à 62530 Lottinghen.
Il est le fils de Jean Marie LECOUTRE (1815-1976), instituteur, et Marine MERLIN (1827-1866).
1869 Il se marie jeune, à 20 ans, le 17 novembre 1869 à Lottinghen avec Marie Fidéline Zélie DUVAL (1848-?).
Il est instituteur adjoint à Maninghen-Wimille (devenu depuis 62250 Maninghen-Henne) dans l'acte de mariage.
Son frère Jean Marie Etienne LECOUTRE (1854-1952)
épouse 10 ans plus tard 28 mai 1879 à 62678 Quesques la sœur de cette dernière Zélie Marie DUVAL.
1871, 1872, 1874 Instituteur (adjoint en 1871) à 62167 Boursin dans les actes de naissance
de ses enfants Marie Célina Herma, Léon Emile Joseph et Maria Zélie Eliana.
1876, 1879 Maître de pension à 62268 Desvres demeurant rue du Louvre
dans les actes de naissance de ses enfants Georges Achille Charles Léon et Marie Rose Jeanne.
Dans le recensement de Desvres en 1876, il est chef de pension au 30 rue du Louvre
où il habite avec sa femme et leurs
quatre enfants, ainsi qu'un sous maître et deux femmes domestiques.
1881 Chef d'institution à Desvres dans son acte de décès.
Il décède à seulement 32 ans, le jour de la fête nationale 1881, dans la salle d'attente de la
gare du chemin de fer de Desvres où il est domicilié (acte de décès).
Il est père de 6 enfants, le dernier Désiré naissant moins d'un mois après son décès.
Les deux aînés, Marie Célina Herma et Léon Emile Joseph,
ainsi que Marie Rose Jeanne seront également instituteurs.
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19 mars 1849 AD Pas-de-Calais
5 MIR 530/2 Lottinghen
pages 1004-1005
14 juillet 1881 AD Pas-de-Calais
5 MIR 268/6 Desvres page 520
Marie Célina Herma (1 mai 1871 - 29 mai 1959)
5 MIR 167/2 Boursin page 750
Léon Emile Joseph (29 octobre 1872 - 27 novembre 1932)
5 MIR 167/2 Boursin page 757
Maria Zélie Eliana (20 février 1874 - 21 février 1941)
5 MIR 167/2 Boursin page 765
Georges Achille Charles Léon (20 avril 1876 - ?)
5 MIR 268/4 Desvres page 674
Marie Rose Jeanne (5 août 1879 - ?)
5 MIR 268/4 Desvres page 768
Désiré (9 août 1881 - ?)
5 MIR 268/4 Desvres page 827
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Jean Marie Etienne LECOUTRE • Prénom d'usage Jean Marie
1854 Il nait le 22 avril 1854 à 62530 Lottinghen.
1874? Dans sa fiche de recensement militaire, il est instituteur adjoint, "dispensé pour engagement décennal."
1879 Il épouse le 28 mai 1879 à 62678 Quesques Zélie Marie DUVAL (1858-?).
Il est professeur domicilié à Desvres dans l'acte de mariage.
Son frère Jean Marie Désiré LECOUTRE (1849-1881)
a épousé 10 avant le 28 mai 1879 à Lottinghen la sœur de cette dernière Marie Fidéline Zélie DUVAL (1848-?).
Dans l'acte de naissance de sa nièce, Marie Rose Jeanne, fille de son frère Jean Marie Désiré, le 5 août 1879
il est instituteur adjoint domicilié à Desvres.
1881
Dans le recensement de Desvres, il est chef d'institution au 5 rue du Louvre.
Il habite avec sa femme Marie (Zélie Marie) DUVAL et leurs deux enfants, avec la veuve de son frère
Zélie (Marie Fidéline Zélie) DUVAL et cinq de ses enfants, ainsi que
trois professeurs et deux femmes domestiques.
1886
Dans le recensement de Desvres, il est instituteur libre au 17 rue du Louvre
avec la même famille, ainsi que cinq professeurs, une domestique et une employée.
1926 Dans le recensement de Lottinghen il habite le Village chez son beau frère
Léopold (né Pierre Marie Joseph Léopold) DELATTRE et sa soeur Phédora (née Justine Clarisse Phédora). Il est rentier.
1952 Il décède le 11 janvier 1952 à 62604 Neufchâtel (devenu Neufchâtel-Hardelot), à l'âge de 97 ans.
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19 mars 1849 AD Pas-de-Calais
5 MIR 530/2 Lottinghen page 1027
11 janvier 1952 Neufchâtel-Hardelot
Jean Marie Désiré (28 novembre 1879 - 13 mai 1849)
5 MIR 678/3 Quesques page 801
Célina (17 septembre 1881 - 28 janvier 1963)
5 MIR 268/4 Desvres page 828
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Recensement militaire
LECOUTRE Jean Marie Etienne
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Cheveux roux - sourcils roux - yeux gris
nez fort - bouche moyenne
menton rond - visage ovale
Taille 1 70
Domicilé à Lottinghen
Instituteur adjoint
Catholique
Bon - Dispensé engagement décennal
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Marie Célina Herma épouse POIRÉ
1 mai 1871 - 62167 Boursin • 29 mai 1959 - 59472 Preux-au-Bois
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Léon Emile Joseph LECOUTRE
29 octobre 1872 - 62167 Boursin • 27 novembre 1932 - 62684 Racquinghem
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Marie Rose Jeanne
5 août 1879 - 62268 Desvres • ? - ?
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Marie Célina Herma, Léon Emile Joseph LECOUTRE et Marie Rose Jeanne sont trois des six enfants de
fils de Jean Marie Désiré LECOUTRE (1849-1881)
instituteur, chef d'institution à son décès,
et de Marie Fidélie Zélie DUVAL (1848-?).
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Marie Célina Herma et Marie Rose Jeanne en 1909 à Samer
Rochoy (2001) - Le pays de Samer. Tours: Sutton éditions, Collection Mémoire en images, page 51.
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Descendance de *Pierre LE COUSTRE
Pierre • BOULOGNE Jeanne
l
Jean • FLAHAUT Nicole
l
Jean dit LA FONTAINE • CAUDEVELLE Marie
l
Jean • VASSEUR Isabelle
l
Philippe • POTTERIE Jeanne
l
Philippe Laurent • PRUVOST Marie Françoise
l
Jean Grégoire • COURQUIN Marie Jeanne
l
Louis Grégoire • BOJOIE Marie Constance Sophie
l
Jean Marie • MERLIN Marine
l
Jean Marie Désiré • Marie Fidéline DUVAL
l
Marie Célina Herma
Léon Emile Joseph LECOUTRE
Marie Rose Jeanne
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Marie Célina Herma LECOUTRE • Prénom d'usage Marie
1871 Elle naît le 1er mai 1871 à 62167 Boursin.
1902 Institutrices titulaire adjointe à 62268 Desvres, elle est nommée
institutrice titulaire à 62705 Rety.
Le Grand Écho du Nord de la France (1902), 27 août 1902, page 2
1907 Venant de Rety, Elle remplace à 62773 Samer Mlle Gruez, directrice.
Le Grand Écho du Nord de la France (1907), 09 septembre 1907, page 3
1909 Directrice d'école à Samer dans l'acte de mariage de son frère Léon Emile Joseph (voir ci-après).
1911 Elle est sa sœur Marie Rose Jeanne apparaissent comme institutrices
à Samer, domiciliées 50 rue du Breuil, dans le recensement.
Marie pour elle, Jeanne pour sa sœur, Zélie pour leur mère,
et Rose pour Rose Jeanne Eugénie leur nièce
1915-1916 Institutrice à Samer
Annuaire du Pas-de-Calais, 1905-1906 page 187
1926 Dans le recensement de 1926 elle est directrice d'école publique à Samer
habitant avec sa sœur Marie Rose Jeanne directrice d'école maternelle place Grebet.
1931 Elle épouse le 28 février 1931 à 62160 Boulogne-sur-Mer Vincent Gaston Léonce POIRÉ.
Agée de 60 ans à son mariage, elle a fait toute sa carrière avec le patronyme LECOUTRE.
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1 mai 1871 AD Pas-de-Calais
5 MIR 167/2 Boursin page 750
29 mai 1959 Acte de naissance.
28 février 1931 Acte de naissance
POIRÉ Vincent Gaston Léonce (1871 - ?)
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Léon Emile Joseph LECOUTRE • Prénom d'usage Léon
1872 Il naît le 29 octobre 1872 à 62167 Boursin.
Sa fiche de recensement militaire donne plusieurs renseignements repris ci-après
1892? Il est employé d'usine résidant à 62268 Desvres.
1896 Il est employé de commerce demeurant à Desvres
dans l'acte de naissance de sa fille Rose Jeanne Eugénie (née hors mariage, mais légitimée).
1898 Il épouse le 12 janvier 1898 à 62268 Desvres Adèle Eugénie Augustine LENGAGNE (1876-1902).
Il est instituteur stagiaire à 62637 Oignies (domicilié à Desvres demeurant à 62 Oignies)
dans l'acte de mariage.
Il est instituteur domicilié à 62773 Samer dans l'acte de naissance de sa fille Jeanne Désirée Marie
le 17 décembre 1898.
1907 En août 1907 il est à l'école de garçons d'Angres.
1909 Veuf, il se remarie le 16 octobre 1909 à 62137 Blangerval (depuis 1972 Blangerval-Blangermont avec
Angèle Marie Thérèse Henriette ANDRIEUX (1879-1959). Il est instituteur à Blangerval dans l'acte de mariage.
1911 Instituteur demeurant à 62683 Haut-Maisnil (devenue en 1972 Quoeux-Haut-Maisnil)
dans l'acte de naissance de son fils Désiré Alexandre Charles.
1912 Instituteur demeurant à Ligny-sur-Canche
dans l'acte de naissance de son fils Alexandre Charles Léon.
1914 Sans doute instituteur à 62532 Lozinghem
(naissance de son fils Charles Léon Emile).
1916
Il est affecté le 18 janvier 1916 au 1er Regt d'artillerie à pied (secrétaire).
En sursis d'appel du 8 janvier 1916 au titre de: Maire de Brunembert,
il est renvoyé dans ses foyers le 12 mars 1916
1917 Sans doute instituteur à Brunembert
(naissance de son fils Lucien Louis Léon).
En novembre 1917 il est à l'école publique de 62505 Leulinghen (depuis 1921 Leulinghen-Bernes).
1918 En février 1918 il est instituteur à 62513 Ligny-sur-Canche.
Il est instituteur domicilié à Leulinghen dans l'acte de mariage de sa fille aînée
Rose Jeanne Eugénie LECOUTRE qui épouse le 17 octobre 1918 à Samer
Isidore BAVENCOFF (1896-?) instituteur domicilié à 62549 Marconne.
1919 Le 15 novembre 1919, mariage de sa fille Jeanne Désirée Marie à Leulinghen.
1926-1931 Il habite à Racquinghem, retraité, avec son épouse Angèle ANDRIEUX
et leurs quatre fils, ainsi que sa belle fille Marie (Marie Thérèse Henriette Adolphine)
ANDRIEUX en 1926.
1932 Il décède le 27 novembre 1932 à Racquinghem.
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29 octobre 1872 AD Pas-de-Calais
5 MIR 167/2 Boursin page 757
27 novembre 1932 Fiche militaire
Matricule 2024 Saint Omer 1892 page 40
12 janvier 1898
3 E 268/36 Desvres page 106
LENGAGNE Adèle Eugénie Augustine
(13 mars 1876 62268 Desvres - 10 avril 1902 62268 Desvres)
Rose Jeanne Eugénie (13 décembre 1895 - ?)
3 E 268/56 Desvres page 172
Jeanne Désirée Marie LECOUTRE
(17 décembre 1898 - 16 novembre 1971)
3 E 268/57 page 69
Désiré Alexandre Charles
(20 janvier 1911 - 27 janvier 1990)
3 E 683C/7 Haut-Maisnil page 121
Alexandre Charles Léon
(9 mars 1912 - 15 juillet 1994)
3 E 513/11 Ligny-sur-Canche page 118
Charles Léon Emile
(21 mai 1914 - 13 janvier 2006)
3 E 532/12 Lozinghem
Lucien Louis Léon
(19 mai 1917 - 20 juillet 1986)
3 E 179/17 Brunembert
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Recensement militaire
LECOUTRE Léon Emile Joseph
Cheveux+++
- sourcils chatain foncé
yeux gris
front ordinaire - nez moyen - bouche moyenne
menton rond - visage ovale
Taille 1 m. 63
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Domicilé à Desvres - Employé d'usine
Service auxilaire faiblesse
Passé dans la réserve de l'armée active le 1er novembre 1896
Maintenu service auxilaire par la Commission de réforme de Boulogne le 11 mars 1915
Affecté le 18 janvier 1916 au 1er Regt d'artillerie à pied
(secrétaire)
En sursis d'appel du 8-1-1916 au titre de:
Maire de Brunembert
Renvoyé dans ses foyers le 12 mars 1916
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Marie Rose Jeanne LECOUTRE • Prénom d'usage Jeanne
1879 Elle naît le 5 août 1879 à 62268 Desvres.
1902
Nommée institutrice titulaire adjointe à 62705 Rety.
Le Grand Écho du Nord de la France (1902), 29 septembre 1902, page 4.
1909 Titulaire adjointe à 62773 Samer, école de filles, va à l'école maternelle de Samer.
Le Grand Écho du Nord de la France (1909), 13 août 1909, page 2.
1911 Elle est sa sœur Marie Célina Herma apparaissent comme institutrices
à Samer, domiciliées 50 rue du Breuil, dans le recensement.
Marie pour sa sœur, Jeanne pour elle, Zélie pour leur mère,
et Rose pour Rose Jeanne Eugénie leur nièce
1915-1916 Institutrice à l'école maternelle de Samer
Annuaire du Pas-de-Calais, 1905-1906 page 187
1926 Dans le recensement de 1926 elle est directrice d'école maternelle à Samer
habitant avec sa sœur Marie Celina Herma directrice d'école publique place Grebet.
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5 août 1879 AD Pas-de-Calais
5 MIR 268/4 Desvres page 1485
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Louis Jean Marie Augustin LECOUTRE
26 juillet 1865 - 62599 Nabringhen • 13 mai 1955 - 62041 Arras
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Louis Jean Marie Augustin LECOUTRE • Prénom d'usage Jean Marie
Il est mon arrière grand-père.
Il naît le 26 juillet 1865 à 62599 Nabringhen, un mois et demi après le mariage de ses parents,
le 13 juin 1865 à Nabringhen,
Jean Marie Philibert LECOUTRE (1840-1909), cantonnier dans son acte de décès,
et Modestine Félicie PRUDHOMME (ou PRUD'HOMME) (1842-1913), ménagère.
Il épouse le 3 avril 1888 à 62550 Marconnelle Marthe Céline Marie PLÉ (1868-1967).
Ils auront 4 enfants, dont l'aînée Jeanne Marie (1889-1893) décède à l'âge de 3 ans 1/2.
Les deux suivants seront instituteurs:
Marthe Denise (1891-1984) et
Georges Louis Maurice (1893-1957), mon grand-père.
1866, 1872, 1876, 1881 Dans les recensements de 62165 Bournonville il habite chez ses parents
La Place en 1866 et L'Eglise les autres années.
1888 Instituteur domicilié de fait à Marconnelle et de droit à Bournonville dans son acte de mariage.
1889 Instituteur domicilié à 62736 Sailly-sur-la-Lys
dans l'acte de naissance de sa fille Jeanne Marie.
1891 et 1893 Instituteur adjoint domicilié à 62447 Hesdin
dans les actes de naissance de sa fille Marthe Denise, de décès de sa fille Jeanne Marie
et de naissance de son fils Georges Louis Maurice.
1895 Le 26 janvier 1895 sa sœur Marie Désirée Félicie, âgée de 17 ans
se suicide à 62056 Audresselles.
"La malheureuse avait allumé un tas de braises au milieu de la pièce. On suppose que la désespérée a
mis fin à ses jours par chagrin d'amour."
L'Indépendant rémois,
30 janvier 1895 page 3
1896 et 1901 Instituteur à 62007 Acq où il habite 4 Rue Haute.
1899 Instituteur domicilié à Acq
dans l'acte de naissance de son fils Gaston Jean Marie.
1910 Instituteur à 62589 Mont-Saint-Eloi puis à 62117 Bertincourt.
"M. Delattre, de Carvin, n°4, remplace à Mont-Saint-Eloi M. Lecoutre, nommé à Bertincourt".
Le Grand Écho du Nord de la France (1910), 10 août, page 3.
1912 Instituteur public domicilié à 62117 Bertincourt dans l'acte de mariage de sa fille
Marthe Denise
1914-1915-1916 Instituteur à 6218 Bucquoy Annuaire Pas-de-Calais 1914 page 166, 1915-1916 page 165.
Son fils Gaston épousera le 1er octobre 1928 à Arras Aline Mathilde Léonie Henriette CATILLION (1906-),
la fille des épiciers de Bucquoy à cette époque (domiciliés 37 rue Dierville dans le recensement de 1911).
Annuaire du Pas-de-Calais 1914 page 166, 1915-1916 page 165
1936 Dans le recensement d'Arras, retraité, il habite avec son épouse
et la famille de son fils Gaston, 85 rue de Saint-Quentin.
Ils habiteront chez Gaston et sa femme Aline jusqu'à leur décès, dans sa 90ème année pour
lui et dans sa 100ème année pour elle.
Il est prénommé Jean. De fait il se faisait appeler Jean Marie, ayant abandonné son premier
prénom Louis, sans doute à consonnance trop royaliste pour un instituteur de la 3ème
république. Ainsi dans sa fiche militaire il est appelé Jean Marie Augustin.
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26 juillet 1865 AD Pas-de-Calais
3 E 599/14 Nabringhen
pages 61-62
13 mai 1955 Arras Acte de naissance
3 avril 1888 AD Pas-de-Calais
3 E 550/12
pages 127- 8
PLÉ Marthe Céline Marie
30 janvier 1868 62447 Hesdin - 1967 62041 Arras)
Jeanne Marie
(18 juin 1889 - 23 février 1893)
3 E 550/12 Marconnelle page 60
Marthe Denise
(24 juillet 1891 - 24 août 1984)
3 E 447/48 Hesdin page 893
Georges Louis Maurice
(28 avril 1893 - 14 août 1957)
3 E 447/49 page 25
Gaston Jean Marie
(18 mars 1899 - 17 octobre 1975)
3 E 007/12 Acq page 32
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Recensement militaire
LECOUTRE Jean Marie Augustin
Cheveux et sourcils châtains - yeux châtains
front haut - nez moyen - bouche petite - menton rond - visage ovale
Taille 1 m. 72
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Instituteur à Bournonville
Dispensé engagement décennal
et dégagé de ses obligations le 11 mars 1896
ayant justifié de l'accomplissement
de son engagement décennal.
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Descendance de *Pierre LE COUSTRE
Pierre • BOULOGNE Jeanne
l
Jean • FLAHAUT Nicole
l
Jean dit LA FONTAINE • CAUDEVELLE Marie
l
Jean • VASSEUR Isabelle
l
Philippe • POTTERIE Jeanne
l
Philippe Laurent • PRUVOST Marie Françoise
l
Jean François Marie • PERRET Marie Magdeleine Antoinette
l
Jean Barnabé Grégoire • LORGNIER Marie Louise Augustine
l
Jean Marie Philibert • PRUD'HOMME Modestine Félicie
l
Louis Jean Marie Augustin
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Georges Louis Maurice LECOUTRE
28 avril 1893 - 62447 Hesdin • 14 août 1957 - 28150 La Ferté-Villeneuil
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Virginie Eugénie CUVELLIER épouse LECOUTRE
8 août 1892 - 62071 Bailleul-lès-Pernes • 13 janvier 1978 - 62423 Helfaut
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Marthe Denise LECOUTRE épouse PRUVÔT
24 juillet 1891 - 62447 Hesdin • 24 août 1984 - 80212 Corbie
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Georges Louis Maurice et Marthe Denise sont frère et sœur, enfants de
Louis Jean Marie Augustin LECOUTRE (1865-1955), instituteur,
et de Marthe Céline Marie PLÉ (1868-1967).
Georges Louis Maurice est mon grand-père.
Son épouse Virginie Eugénie CUVELLIER, ma grand mère, est également institutrice.
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Georges Louis Maurice LECOUTRE
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Virginie Eugénie CUVELLIER
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Georges Louis Maurice* (1934) et Marthe Denise LECOUTRE
*On peut constater la raideur du bras droit blessé à la guerre
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Descendance de *Pierre LE COUSTRE
Pierre • BOULOGNE Jeanne
l
Jean • FLAHAUT Nicole
l
Jean dit LA FONTAINE • CAUDEVELLE Marie
l
Jean • VASSEUR Isabelle
l
Philippe • POTTERIE Jeanne
l
Philippe Laurent • PRUVOST Marie Françoise
l
Jean François Marie • PERRET Marie Magdeleine Antoinette
l
Jean Barnabé Grégoire • LORGNIER Marie Louise Augustine
l
Jean Marie Philibert • PRUD'HOMME Modestine Félicie
l
Louis Jean Marie Augustin • Marthe Céline Marie PLÉ
l
Georges Louis Maurice • Virginie Eugénie CUVELLIER
Marthe Denise
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Georges Louis Maurice LECOUTRE • Prénom d'usage Georges
1893 Il naît le 28 avril 1893 à 62447 Hesdin.
19?? Instituteur public à 62117 Bertincourt dans sa fiche militaire
1913 Pour son service militaire il est incorporé le 27 novembre 1913, soldat de 2ème classe,
au 43ème régiment d'infanterie.
1914-1916 Il participe à la campagne contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 8 juillet 1916.
Blessé le 2 janvier 1915 à Beauséjour (à l'époque hameau de 51368 Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus dans la Marne)
par une balle de fusil au coude droit,
il est évacué le 27 janvier et rentre au dépôt le 27 mai.
Réformé, il est rayé des contrôles le 8 juillet 1916.
1917 est domicilié chez sa sœur Marthe, institutrice à 62902 Wizernes.
dans sa fiche militaire.
Il épouse le 8 septembre 1917 à 62309 Esquerdes Virginie Eugénie CUVELLIER (1892-1978), institutrice,
elle-même fille de Alphonse Constant Joseph CUVELLIER (1851-?) instituteur.
On notera que Esquerdes est situé à environ 5 kilomètres de Wizernes.
Ils auront deux enfants, Maurice Jules Emile Francis (1919-1998)
et André Alphonse Jean-Marie (1924-1982), mon père, qui sera enseignant, professeur de lettres classiques,
puis chef d'établissemnt (principal de C.E.S., proviseur de lycée).
1919 Peut-être instituteur à Esquerdes (naissance de son fils Maurice Jules Emile Francis)
1921-1926 Instituteur à 62456 Houchin demeurant 8 rue de la Mairie dans le recensement
(et naissance de son fils André Alphonse Jean-Marie en 1924).
1928 Instituteur à 62724 Rouvroy
Annuaire du Pas-de-Calais 1928.
1957 Il décède le 14 août 1957 à 28150 La Ferté-Villeneuil en Eure-et-Loir.
D'autres information seront ultérieurement ajoutées à partir de sources personnelles.
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28 avril 1893 AD Pas-de-Calais
3 E 447/49 Hesdin pages 25
14 août 1957 Source personnelle
Maurice Jules Emile Francis
(22 mai 1919 62309 Esquerdes - 21 avril 1998 57097 Comines-Warneton, Belgique)
André Alphonse Jean-Marie
(26 juin 1924 62456 Houchin - 17 mars 1982 62160 Boulogne-sur-Mer)
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Citation à l'ordre du régiment le 24 juillet 1916
"soldas énergique et brave grièvement blessé le 2 janvier 1915 face à l'ennemi
au cours d'un violens bombardement de nos premières tranchée."
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Participation à la guerre 1914-1918
Instituteur public à 62117 Bertincourt
Cheveux châtains - yeux marron
- front moyen fuyant - nez rectiligne - visage ovale - Taille 1 m. 80
Décorations
Croix de Guerre avec étoile de bronze
Médaille Militaire par décret du 7 octobre 1932
J.O. du 20 octobre 1932
Réformé n°2 par la Commission de réforme de Limoges le 6 juillet 1916 pour demi-ankylose du coude
droit mouvement limités, suite de bl. de g.
(a renoncé aux bénéfices de la blessure de guerre)
Rayé des contrôles le 8 juillet 1916.
Certificat de bonne conduite accordé.
Se retire à Wizernes (P.D.C.) chez Mme Pruvost-Lecoutre Institutrice.
Réformé définitif n°1 proposé pour pension permanente
(invalidité 50%) pour raideur du coude droit
extension limitée de 1/3 pronation conservée,
amyotrophie du bras de 2 cm de l'avant bras de 4 cm,
suite de séton du coude droit par balle le 2 janvier 1915
consécutif ayant nécessité la ligature de l'humérale
(Don de la Con de Réforme de Saint Omer du 18 novembre 1919)
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Fondé en 1825, à l'origine simple ferme située le long chemin reliant
Minaucourt à Mesnil-les-Hurlus, le village de Beauséjour est pris dans la
tourmente de la Première Guerre mondiale et ses habitants sont évacués le 2
septembre 1914.
Il est le théâtre de combats meurtriers après l'arrêt de la retraite de la
Marne le 14 septembre 1914, les Allemands campant sur une ligne comprenant
Beau-Séjour. Les soldats français essayeront de reprendre la ferme mais les
Allemands avaient organisé et fortifié un lacis de tranchées sur la hauteur, à
1 500 mètres au nord de celle-ci. Cette position formidablement protégée, à
laquelle se heurteront les marsouins et fantassins tout au long du premier
trimestre de 1915, sera baptisée "Fortin de Beauséjour". Ce bastion sera
pris et repris 7 fois entre mi-février et mi-mars 1915. Il y règne une
incessante guerre de mines souterraines et d'assauts à la baïonnette,
particulièrement meurtriers.
Il faudra attendre la grande offensive française de Champagne du 25 septembre
1915 pour que le secteur et la position du "Fortin de Beauséjour" soient
enfin dégagés.
Le hameau n'a pas été reconstruit après la guerre. Il est aujourd'hui le site
de monuments historiques: une stèle à la mémoire des soldats du 3e de Marine
ainsi qu'un calvaire entouré des tombes de L. Noyer et A. Gardinier.
Beauséjour a connu un regain de notoriété dans la presse en 2006, quand le
doyen de la France de l'époque, Maurice Floquet, est décédé à l'âge de 111
ans. Celui-ci avait en effet combattu lors de la bataille du 25 septembre 1915
et survécu malgré de graves blessures reçues lors d'un assaut contre les
lignes allemandes.
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Virginie Eugénie CUVELLIER • Prénom d'usage Virginie
1892 Elle est ma grand-mère. Elle naît le 8 août 1892 à 62071 Bailleul-lès-Pernes.
Son père Alphonse Constant Joseph CUVELLIER (1851-1921) est instituteur.
Ses frères Eugène Charles Henri Léonce (1874-1948) et Gaston Henri (1876-1953)
ainsi que sa soeur Laure Virginie Marie (1889-1970) sont également instituteurs.
1917 Elle épouse le 8 septembre 1917 à 62309 Esquerdes où son père est instituteur
Georges Louis Maurice LECOUTRE,
instituteur et fils de Louis Jean Marie Augustin LECOUTRE (1865-1955)
lui aussi instituteur.
1921-1926 Institutrice à 62456 Houchin demeurant 8 rue de la Mairie dans le recensement
(et naissance de son fils André Alphonse Jean-Marie en 1924).
1978 Elle décède le 13 janvier 1978 à 62423 Helfaut.
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8 août 1892 AD Pas-de-Calais
3 E 071/11 Bailleul-lès-Pernes page 40
13 janvier 1978 62423 Helfaut Acte de naissance
Maurice Jules Emile Francis
(22 mai 1919 - 21 avril 1998)
André Alphonse Jean-Marie
(26 juin 1924 - 17 mars 1982)
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Marthe Denise LECOUTRE • Prénom d'usage Marthe
1891 Elle naît le 24 juillet 1891 à 62447 Hesdin.
Elle est la sœur de mon grand-père Georges Louis Maurice
1912 Elle épouse le 17 septembre 1912 à 62117 Bertincourt, où son père est instituteur,
Artémis Doctrové Joseph PRUVÔT (1888-1967),
commis des contributions indirectes et lui même fils d'un couple d'instituteurs.
Elle est institutrice domiciliée à Bertincourt dans son acte de mariage.
Elle obtient le certificat d'aptitude pédagogique à 62893 Wimereux.
Le Grand Écho du Nord de la France (1912), 20 décembre 1912, page 3
1913 Elle est titularisée institutrice de 5e classe à Wizernes.
Le Grand Écho du Nord de la France (1913), 22 mars 1913, page 3
1917 Institutrice à 62902 Wizernes dans la fiche militaire de son frère Georges Louis Maurice
qui, blessé de guerre, est domicilié chez elle.
1984 Elle décède le 24 août 1984 à 80212 Corbie (Somme)
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17 septembre 1912 AD Pas-de-Calais
3 E 447/48 Hesdin pages 89
24 août 1984 Source personnelle
7 septembre 1912 Acte de naissance
Promesse de mariage du 25 août 1912 AD Pas-de-Calais
3 E 117/24 Bertincourt
pages 185- 186
PRUVÔT Artémis Doctrové Joseph
(21 février 1888 62151 Boisleux-au-Mont - 10 mai 1967 80212 Corbie)
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Marie Joséphine Mathilde épouse NOREL
31 juillet 1898 - 62896 Wirwignes • 11 avril 1987 - 62160 Boulogne-sur-Mer
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Je n'ai pas trouvé à ce jour de source officielle établissant qu'elle a été institutrice.
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Marie Joséphine Mathilde LECOUTRE
1898 Elle naît le 31 juillet 1898 à 62896 Wirwignes.
Elle est la fille de Louis Hubert (1859-1935), cultivateur et de Elisa Maria Adelina MASSET (1859-1906).
Elle est une petite nièce de l'abbé Paul Amédé LECOUTRE
et une cousine germaine de Joséphine Virginie Eugénie LECOUTRE, également institutrice.
1941 Elle épouse le 14 mars 1941 à 62160 Boulogne-sur-Mer Honoré François Maurice NOREL (1893-1971),
conducteur SNCF.
Agée de 43 ans à son mariage, elle a fait une grande partie de sa carrière avec le patronyme LECOUTRE.
1987 Elle décède le 11 avril 1987 à 62160 Boulogne-sur-Mer à l'âge de 88 ans.
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31 juillet 1898 AD Pas-de-Calais
3 E 896/18 Wirwignes page 100
11 avril 1987 Boulogne-sur-Mer (Insee)
14 mars 1941 Boulogne-sur-Mer
NOREL Honoré François Maurice (1893-1971)
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Descendance de *Pierre LE COUSTRE
Pierre • BOULOGNE Jeanne
l
Jean • FLAHAUT Nicole
l
Jean dit LA FONTAINE • CAUDEVELLE Marie
l
Jean • VASSEUR Isabelle
l
Philippe • POTTERIE Jeanne
l
Philippe Laurent • PRUVOST Marie Françoise
l
Jean Claude • BOIDART Marie Marguerite
l
Jean Claude François • MAILLIET Marie Genevièvre Pétronille
l
Jean Claude Marie • HECART Louise Marie Sophie
l
Hubert Joseph • TELLIEZ Virginie Désirée Emilie
l
Louis Hubert • MASSET Elisa Maria Adelina
l
Marie Joséphine Mathilde
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Joséphine Virginie Eugénie épouse MOISON
3 décembre 1889 - 62758 St-Martin-Boulogne • 11 avril 1968 - 62041 Arras
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Joséphine Virginie Eugénie LECOUTRE • Prénom d'usage Joséphine
1889 Elle naît le 3 décembre 1889 à 62758 Saint-Martin-Boulogne.
Elle est la fille de Félix Louis Nicolas (1864-1920), négociant en détail et de Joséphine Claudine RIDOUX (1858-1924).
Elle est une petite nièce de l'abbé Paul Amédé LECOUTRE
et une cousine germaine de Marie Joséphine Mathilde LECOUTRE,
également institutrice.
1911 Elle est institutrice demeurant avec ses trois frères et sœurs chez ses parents
à Saint-Martin-Boulogne, 92 route de Saint-Omer, où son père est marchand de grains.
1913 Elle épouse le 25 mars 1913 à 62758 Saint-Martin-Boulogne Gabriel Eugène Auguste Jules MOISON (1889-?),
contre maître d'usine. Elle est institutrice demeurant à Saint-Martin-Boulogne,
route de Saint-Omer dans l'acte de mariage.
1968 Elle décède le 11 avril 1968 à 62041 Arras
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3 décembre 1889 AD Pas-de-Calais
3 E 758/43 Saint-Martin-Boulogne page 155
11 avril 1968 Acte de naissance.
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Descendance de *Pierre LE COUSTRE
Pierre • BOULOGNE Jeanne
l
Jean • FLAHAUT Nicole
l
Jean dit LA FONTAINE • CAUDEVELLE Marie
l
Jean • VASSEUR Isabelle
l
Philippe • POTTERIE Jeanne
l
Philippe Laurent • PRUVOST Marie Françoise
l
Jean Claude • BOIDART Marie Marguerite
l
Jean Claude François • MAILLIET Marie Genevièvre Pétronille
l
Jean Claude Marie • HECART Louise Marie Sophie
l
Hubert Joseph • TELLIEZ Virginie Désirée Emilie
l
Félix Louis Nicolas • RIDOUX Joséphine Claudine
l
Joséphine Virginie Eugénie
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Louis Norbert Isidore LECOUSTRE
1 février 1889 - 62078 Balinghem • 12 septembre 1916 80521 Leforest
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Louis Norbert Isidore LECOUSTRE
1889 Il naît le 1er février 1889 à 62078 Balinghem.
Il est le fils de Jules LECOUSTRE (cultivateur) et Coralie EVERLET.
1910 Il épouse le 14 mars 1910 à Balinghem Louise Marie Julie Adelphine LELEU.
Il est instituteur public domicilié à 62193 Calais dans son acte de mariage.
1910-1912 Service militaire: Incorporé au 8ème régiment d'infanterie de Calais
le 5 octobre 1910, caporal le 11 février 1911; sergent le 16 juillet 1912; passé dans la disponibilité
de l'armée active le 25 septembre 1912.
1912 Domicilié à Calais, 47 rue Denis Papin, au 12 décembre 1912 (fiche militaire).
1913 Domicilié à 62654 Peuplingues au 6 juin 1913 (fiche militaire).
1914-1916 Campagne contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 12 septembre 1916.
1916 Il décède le 12 septembre 1916 "mort pour la France" au Bois d'Anderlu,
sur la commune de Leforest, depuis 1er janvier 1965 80521 Maurepas par fusion des communes.
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1 février 1889 AD Pas-de-Calais
3 E 078/18 Balinghem page 49
12 septembre 1916 Fiche militaire
(transcrit le 16 janvier 1917 à Balinghem)
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Officier brave et énergique, a fait preuve des plus belles qualités de courage et d'allant,
Le 12 sept. 1916 en se portant à la tête de sa section à l'assaut de la tranchée Allemande,
auprès de laquelle il est tombé mortellement blessé. Croix de Guerre étoile de Bronze.
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Mort pour la France
AD Pas-de-Calais
Cote 1r_9283 Saint Omer page 188
Matricule 1145
Cheveux châtains - yeux marrons foncés
front fuyant hauteur grande largeur moyenne
nez moyen - dos rectiligne - base horizontale
hauteur moyenne - saillie moyenne
largeur moyenne - visage ovale
Sourcils très écartés et drus
Taille 1 mètre 67 centimètres
Envie cercle rouge sur l'épaule droite
1910-1912 Service militaire: Incorporé au 8ème régiment d'infanterie de Calais
le 5 octobre 1910, caporal le 11 février 1911; sergent le 16 juillet 1912; passé dans la disponibilité
de l'armée active le 25 septembre 1912.
1914 Mobilisé, arrivé au corps le 3 août 1914.
Nommé sous-lieutenant de résrve à titre temporaire.
1916
Passé au 412ème régiment d'infanterie le 4 février 1916.
Réintégré au 8ème régiment d'infanterie le 16 juin 1916.
Mort pour la France, tué à l'ennemi, le 12 septembre 1916 au Bois d'Anderlu (Somme).
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